Conférence de presse GEDEON RICHTER France, 14 octobre 2016
La maladie, toujours bénigne, en général asymptomatique concerne 20 à 40 % des femmes (1).
Cependant chez 8 à 10 %, des patientes des saignements utérins, associés ou non à des douleurs, peuvent avoir un retentissement négatif sur la qualité de vie (2). L’importance des saignements, assez subjective pour les patientes et souvent source de gêne, peut être évaluée grâce au score de PBAC (Pictorial Bleeding Assesment Chart).
La prise en charge se fait au cas par cas : le traitement des symptômes, le traitement préopératoire et puis l’intervention chirurgicale si nécessaire. A noter, les modulateurs des récepteurs de la progestérone (SPRM) ouvrent de nouvelles perspectives en permettant de reculer une date opératoire. Par l’étude « les Mots des Maux », diligentée auprès d’un échantillon représentatif de 1287 femmes dont 302 souffrant de fibrome utérin symptomatique, les laboratoires GEDEON RICHTER ont souhaité en savoir plus sur cette maladie. 4 thématiques fortes émergent :
– Des connaissances lacunaires, même chez celles les plus concernées.
– Une maladie gênante qui impacte la vie personnelle, voire professionnelle des femmes concernées.
– Bien que facilement détectable par échographie, le délai entre l’apparition des premiers symptômes et le diagnostic est en moyenne de plus de deux ans.
– La prise en charge, satisfaisante sur le plan médical, doit répondre également au besoin d’empathie et de quête d’information des patientes.
De cette enquête est née l’initiative d’un site médical spécifique, destiné essentiellement au grand public mais également ouvert aux professionnels de santé « actionfibrome.fr » et d’une application smartphone « EvaBac », pour que les femmes puissent évaluer elles mêmes le volume objectif de leurs saignements.
Le site a pour mission de faire prendre conscience de la pathologie et d’inciter à consulter plus tôt mais sans alarmisme. Le ton est donné : être belle et bien, même avec un fibrome ! ■
1. Étude « Les Mots des Maux » réalisée par IPSOS pour Gedeon Richter menée du 18 août au 2 septembre 2016 auprès de 1287 femmes de 18 ans et plus dont 302 femmes souffrent de fibrome utérin.
2. Enquête « Femmes et fibromes utérins en 2013 », réalisée par Kantar Health pour Gedeon Richter menée de novembre 2012 à janvier 2013 sur 2 498 femmes de 30 à 55 ans, représentatives de la population féminine française dont 220 femmes souffrent d’un fibrome symptomatique.
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