Le Collectif de défense de l’accouchement à domicile (CDAAD = groupe informel de parents et sages-femmes) a organisé fin mai 2014 des rassemblements à Paris, Bordeaux, Grenoble, Montpellier, Nice, Toulon et Toulouse afin de faire connaitre ce droit qu’il estime bafoué en France, et qui est reconnu au niveau européen (Cour européenne des droits de l’Homme).
Le collectif milite pour «la liberté de choix des femmes en matière d’accouchement».
L’objet de l’association, déclarée au Journal officiel du 10 mai, est de «défendre l’accouchement à domicile accompagné d’une sage-femme ; obtenir une révision des primes d’assurance professionnelle, qui soit en adéquation avec la rémunération des sages-femmes pratiquant l’accouchement à domicile ; soutenir les sages-femmes pratiquant les accouchements à domicile de toutes les manières possibles; soutenir le libre choix des lieux et modes de naissance». Le collectif dénonce le fait que le montant des primes demandées par les assurances aux sages-femmes pratiquant des accouchements à domicile «avoisine celui du revenu annuel de ces mêmes sages-femmes», ainsi que la lourdeur des sanctions encourues si elles pratiquent sans assurance : «sanctions disciplinaires et pénales pouvant aller jusqu’à des peines d’emprisonnement, la radiation et 45 000 euros d’amende».
David Elia
www.choisirsonaccouchement.wordpress.com/qui-sommes-nous/
Article paru dans le Genesis N°179 (juin 2014)
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