Contexte clinique
Mme F, 29 ans, d’origine africaine, est nullipare. Parmi ses antécédents, on retrouve une myomectomie par laparotomie et 2 fausses couches spontanées précoces survenues il y a 2 ans.
Elle a des cycles réguliers et souhaite une grossesse depuis 15 mois.
Son nouveau compagnon présente des paramètres spermatiques considérés comme normaux. La gynécologue demande donc légitimement de première intention une échographie au 3ème jour du cycle pour un bilan pelvien systématique et en particulier évaluation de la réserve ovarienne fonctionnelle par comptage des follicules antraux.
Échographie
L’échographie est réalisée. Elle objective les éléments suivants :
- L’utérus est sans particularité, de taille normale, de structure hétérogène, fi bromateuse, sans myome sous-muqueux (type 2 ou 3 FIGO) ni myome à prédominance intracavitaire (type 0 ou 1 FIGO).
- Le comptage folliculaire est satisfaisant.
- L’exploration annexielle gauche met en évidence (Image 1), en situation inter-utéro-ovarienne, une collection liquidienne, tubuliforme, à paroi fi ne présentant des replis endoluminaux. Elle mesure environ 50 mm dans son grand diamètre et 15 mm de diamètre transverse dans sa partie distale. Il s’agit là de l’aspect caractéristique d’un hydrosalpinx.
L’image de cet hydrosalpinx en reconstitution 3D (Image 2) obtenue après acquisition volumique confirme le diagnostic. Elle est en tout point comparable à celle observée habituellement en hystérosalpingographie.
On constate ici encore les progrès constants de l’imagerie échographique dans l’exploration pelvienne.
L’auteur déclare ne pas avoir de liens d’intérêts pour cet article
Joël Créquat, Echographiste Centre Péreire, Paris
16 commentaires