ENDOMETRIOSE : Le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) salue l’annonce d’une Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose
Suite à l’annonce du Président de la République, Emmanuel Macron, le 11 janvier 2022, d’une Stratégie nationale de lutte contre l’endométriose, le Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français (CNGOF) salue sans retenue cette initiative attendue depuis plusieurs années ainsi que les différentes mesures annoncées.
Le CNGOF a élaboré et publié avec la HAS des recommandations de pratique clinique sur l’endométriose en 2017, soit il y a plus de 4 ans. Depuis, les professionnels du Collège, regroupés au sein d’une commission endométriose n’ont eu de cesse de porter auprès des autorités de santé les recommandations plébiscitées à la fois par les spécialistes engagés dans la prise en charge de cette maladie, mais aussi par les associations de patientes avec lesquelles ils sont en lien constant.
Dans le cadre de l’amélioration de la prise en charge de l’endométriose, 2 axes principaux ont été suivis par le CNGOF depuis :
- actions de formation de l’ensemble des professionnels de santé médicaux et paramédicaux
- réflexions sur une organisation territoriale de soins adaptée à chaque patiente en fonction du niveau de gravité de sa pathologie.
Concernant la formation, le CNGOF a multiplié, aux côtés des associations et sociétés savantes représentant des spécialités médicales et chirurgicales impliquées dans la prise en charge de l’endométriose, divers outils de formation et d’information qui reçoivent une grande écoute. Depuis les recommandations de pratique clinique de 2017, le CNGOF est à l’origine d’une série d’initiatives pédagogiques comme la création d’un MOOC endométriose réalisé avec le soutien de la DGOS, suivi d’un webinaire, d’un site internet sur l’endométriose et de fiches d’informations pour les patientes.
https://endometriose-aff airedetous.com
D’après un communiqué de presse du CNGOF
AB
GARDASIL® 9 : Un vaccin récompensé au prix Galien
MSD a été à nouveau récompensé, cette année, pour l’excellence de sa recherche vaccinale. Le prix Galien 2021 a, en effet, été décerné à MSD pour son vaccin prévenant certaines maladies et cancers anogénitaux liés aux papillomavirus humains dans la catégorie Médicament.
D’après un communiqué de presse des laboratoires MSD
AB
L’IMPRESSION 3D : serait-ce le nouvel eldorado de la prothèse mammaire ?
Chaque année, près de 60 000 femmes en France sont touchées par le cancer du sein. Selon la Haute autorité de santé, seulement 30% d’entre elles optent pour une reconstruction mammaire. Ce chiffre, faible, pourrait être le résultat de plusieurs facteurs : un manque d’information ? un manque d’accès aux techniques ? Ou juste un souhait personnel ?
Un épithésiste, Julien Montenero travaille avec plusieurs hôpitaux en France et dans le monde. Aujourd’hui il propose des prothèses mammaires développées grâce à l’impression 3D aux femmes qui subissent des mastectomies. Ces nouvelles techniques apportent plusieurs bénéfi ces nouveaux afi n de se rapprocher au mieux du sein perdu : en termes de texture, de taille, de couleur et de consistance. A voir si cette nouvelle technique pourra ou non aider les femmes !
D’après un communiqué de presse de la société Formlabs.
AB
SYNDROME PRÉ-MENSTRUEL ET SPORT : une nouvelle application
Dans un rapport remis à l’Assemblée Nationale le 13 février 2020, la Délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances relève un réel manque d’information sur ce sujet, notamment concernant les symptômes des menstruations.
Fort de ce constat la société FizzUp application de coaching sportif à la maison, a réalisé un sondage du 10 au 13 septembre 2021 sur un panel d’utilisatrices de leur application par un questionnaire en ligne. 1550 réponses ont été récoltées
Voici les principaux résultats :
80% des femmes sont gênées par leur SPM (Syndrome Pré-Menstruel).
50% des femmes évitent de bouger pendant leurs règles.
45% ne savent pas que faire du sport peut soulager les SPM
C’est pour en finir avec cette situation que FizzUp, a lancé « Period », un programme d’activité physique gratuit et tout en douceur qui aide à passer cette semaine douloureuse avec des séances à basse intensité et adaptées au syndrome pré-menstruel. Pas besoin de matériel ni de beaucoup de temps : moins de 10 minutes par jour suffisent pour ressentir un mieux-être.
D’après un communiqué de presse de la société FizzUp.
AB
La start up Omena sort la toute première application française dédiée à la ménopause !
L’application, qui était déjà disponible en version bêta gratuite sur les différents app stores sous le nom “Notre Ménopause”, avait déjà rassemblé plus de 2000 testeuses séduites par le projet. Après une levée preseed de 400 000 €, la startup,fondée par 3 jeunes diplômées d’HEC Paris, passionnées par la santé des femmes, a rejoint le premier batch du Femtech Program de STATION F, programme d’accompagnement de startups dédié aux solutions innovantes pour la santé des femmes.
Brigitte Letombe, gynécologue médicale spécialiste de la ménopause faisant partie du bureau de la Société Nationale de Ménopause Française (le GEMVI), rejoint le projet en tant que conseil médical.
L’application Omena, pensée par des femmes pour des femmes, se veut être le guide de référence pour celles qui s’interrogent et cherchent du soutien durant cette période. Elle regroupe des services aussi divers que des conseils nutrition écrits par des diététiciennes pour les aider à perdre du poids et à limiter leur risque cardiovasculaire, des conseils de sexologues pour aider celles qui ont perdu toute libido depuis leur ménopause, des méditations pour celles qui souffrent d’anxiété en cette période difficile d’un point de vue hormonal… Omena offre également la possibilité de poser des questions à un praticien, et comprend une bibliothèque de plus de 70 articles écrits par une équipe de médecins experts du sujet pour répondre à toutes les questions que se posent les femmes sur cette période de leur vie.
En ce début d’année 2022 l’application se lance sur les stores en France et restera entièrement gratuite jusqu’en avril prochain avant de basculer vers une formule « Freemium » : les informations relevant de la santé publique resteront gratuites, mais les questions à un praticien et conseils personnalisés seront en partie payants.
D’après un communiqué de presse de la société Omena
AB
URGO MOON : un patch qui soulage les règles douloureuses
En France, une femme sur dix est touchée par l’endométriose1 , qui cause, entre autres, des douleurs très intenses au moment des règles, voire pendant le cycle menstruel, avec des conséquences fortes sur la vie de tous les jours.
Urgo Moon est une solution qui vise à soulager ces douleurs, quelle que soit leur origine ou leur intensité. Elle peut être utilisée en cas de dysménorrhées primaires, c’est-à-dire de règles douloureuses qui ne sont pas dues à un trouble gynécologique, mais aussi en cas de dysménorrhées secondaires, c’est-à-dire de douleurs pelviennes chroniques dues à une maladie, comme l’endométriose par exemple.
Comment ça marche ?
C’est est une solution simple d’utilisation. Elle prend la forme d’un patch d’électrothérapie, appliqué à l’aide de gels hydroconducteurs sur le bas ventre ou le bas du dos, et qui soulage rapidement les douleurs. Sans fil et discret, il peut se porter sous les vêtements et permet de continuer ses activités quotidiennes pendant la séance. L’étude clinique réalisée par Urgo a démontré qu’en 30 minutes, les douleurs menstruelles sont réduites de moitié .
Ce dispositif médical est un produit de santé réglementé qui porte, au titre de cette réglementation, le marquage CE.
D’après un communiqué de presse du Laboratoires URGO Healthcare
AB
1) Ministère des Solidarités et de la Santé https://solidarites-sante.gouv.fr/soins-et-maladies/ prises-en-chargespecialisees/endometriose
L’hôpital FOCH inaugure l’Institut David Elia, Centre de la douleur gynécologique
L’hôpital FOCH vient d’ouvrir les portes d’un nouvel institut entièrement dédié aux douleurs gynécologiques. Il est composé d’une équipe pluridisciplinaire prenant en charge les douleurs au féminin dans leur globalité qu’elles soient pelviennes, vulvaires ou périnéales. Baptisé « Institut David Elia », il souhaite rendre hommage à David Elia, grand nom de la gynécologie médicale française et qui avait participé à l’élaboration de ce projet.
Une équipe pluridisciplinaire pour un accompagnement optimisé.
Elle est composée de spécialistes en gynécologie, dermatologie, psycho-sexologie, médecine de la douleur, neurochirurgie, et en traitements physiques (laser, LED, radiofréquence, rééducation pelvi-périnéale…).
Cette équipe accompagne les patientes souffrant de douleurs chroniques dans leur parcours de soins :
- douleurs pelviennes chroniques : endométriose, post-cancer, post-chirurgie
- douleurs vulvaires et périnéales chroniques
- douleurs post-accouchement
- douleurs liées à la ménopause
- dermatoses vulvaires
- douleurs & sexualité : douleurs aux rapports sexuels, vaginisme
Une prise en charge personnalisée sur un modèle de médecine intégrative.
Chaque patiente bénéfi cie d’une consultation d’évaluation et d’orientation, et un parcours de soins coordonné lui est proposé.
Des réunions de concertation pluridisciplinaires (RCP) :
Elles permettent la discussion de situations complexes, et sont ouvertes aux professionnels de santé souhaitant présenter et discuter leurs dossiers.
« Nous sommes fiers d’avoir ouvert notre service à l’un des premiers centres français de prise en charge de la douleur gynécologique. Cette approche innovante permettra à de nombreuses patientes de bénéficier d’un suivi médical complet, quelle que soit leur douleur. L’objectif est de proposer une prise en charge globale et personnalisée grâce à une équipe composée d’éminents spécialistes. Nous souhaitons apporter à nos patientes des réponses précises et un traitement adapté à leurs besoins » explique le Pr Jean-Marc Ayoubi, Chef du service de gynécologie de l’hôpital FOCH.
Les spécialistes au sein de l’Institut David Elia :
Pr. Jean Marc Ayoubi (GO) Chef du service de gynécologie obstétrique FOCH
Pr. Pierre Mares (GO)
Dr. Olivier Bredeau (médecin de la douleur)
Dr. Micheline Moyal-Barracco (dermatologue)
Docteur Marie Carbonnel (GO)
Mme Heidi Beroud-Poyet (psychologue sexologue)
Mme Lucile Girard (sage-femme sexologue)
Dr. Lydia Marié-Scemama (GO)
Dr. Catherine Eychenne – Médecin lasériste
Dr. Nicolas Rygaloff – Médecin lasériste
Dr. Silvia Horsman (GO)
Dr. Hind Abbou (GO)
Dr. Mireille Michel-Cherqui (anesthésiste spécialiste de la douleur)
Mme Esma Allal (assistante administrative)
D’après un communiqué de presse de l’hôpital Foch
AB
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