GENESIS 2024 : La GYNÉCOLOGIE DE VILLE pour tous !

26-27 Septembre 2024, Paris 

Mes chers Collègues,

GENESIS a dû sa réussite à la Gynécologie médicale de ville et à ses praticiens avides de formation permanente. Or, ces « gynécologues à l’ancienne » sont en voie de disparition. Il en va de même pour les KOL (Key Opinion Leaders) libéraux dont les grands noms ont, par une saine émulation avec les hospitaliers à l’époque, fait briller la gynécologie obstétrique française. La relève, bien mal préparée par nos autorités de santé, devait se faire par l’arrivée des internes « nouvelle mouture » issus de l’examen classant après la disparition du concours qui, rappelons-le, était le mode de recrutement des mondes médicaux hospitaliers. Or ces nouveaux internes, contrairement aux gynécos du passé, ne sont plus formés par la faculté mais par l’hôpital, dont la gynécologie de ville n’est pas la tasse de thé, et dont les enseignants sont peu familiers avec la gynécologie médicale de terrain. Ces gynécologues nouvelle formation, sont souvent des spécialistes de l’obstétrique, de la chirurgie, de la cancérologie, de la colposcopie, de la PMA… mais pas de la gynécologie en pratique de ville.

Les pouvoirs publics ont pris conscience du vide laissé par les gynécologues médicaux et ont rétabli une gynécologie médicale nouvelle mouture formée par le nouvel internat avec une formation de qualité mais en nombre très insuffisant, (85 par an pour toute la France !), pour pallier le départ de leurs ainés. Les médecins généralistes pourraient par les DIU reprendre le flambeau mais, débordés, ils sont souvent peu enclins à remplir le vide laissé par leurs confrères ainés de la gynécologie médicale. Les sage-femmes, appelées à la rescousse, ont, elles aussi des emplois déjà largement pourvus par l’obstétrique : ainsi leur tâche de néo gynécologue est cantonnée à la gynécologie de suivi et de prévention, sans prise en charge des pathologies. Certes de nombreux universitaires ont mis en place des formations (DIU), certains libéraux s’y sont aussi collés et les écoles et congrès de sage-femmes n’ont pas été en reste.

L’objectif du Congrès GENESIS est donc de redynamiser la formation initiale et permanente de l’ensemble de ces praticiens de ville et hospitaliers, gynécos médicaux nouvelle formule, obstétriciens, médecins généralistes à tendance gynéco, sage-femmes, et pourquoi pas endocrino eux aussi à tendance gynéco…

J’y vois là l’avenir du congrès.

Cette nouvelle construction a été une réussite au-delà de nos attentes : 500 participants 1/3 de gynécologues de toutes obédiences, 1/3 de médecins généralistes voulant reprendre le flambeau de la gynécologie médicale et 1/3 de sage-femmes attiré(e)s par de nouveaux horizons. Mais la réussite a aussi tenu au panel d’orateurs de très grande qualité qui ont allié à merveille niveaux scientifique et didactique.

Le programme de 2024 conserve le même esprit que celui de 2023. La première journée sera consacrée en grande partie à la prévention. Le vendredi sera l’occasion de faire le point sur divers sujets : fertilité, hormones et humeur, adénomyose, DPNI, cancers du sein et de l’endomètre, endométriose, …

Merci pour votre soutien à tous, bienvenus dans cette belle aventure.

Christian JAMIN, Directeur Scientifique du Congrès et de la revue GENESIS

Christian JAMIN, Directeur Scientifique du Congrès et de la revue GENESIS