Près de la moitié des Françaises ne font pas pratiquer de frottis tandis que l’autre moitié en fait sans doute faire trop souvent. Le 3e plan Cancer prévoit la mise en place d’un dépistage organisé. L’Inca s’interroge sur la meilleure stratégie à mettre en œuvre pour réussir ce dépistage et parmi les options imaginées :
1- L’envoi d’invitations au dépistage puis de relances par e-mail, pour un frottis réalisé par un gynécologue ou un médecin généraliste,
2- Idem que 1- mais pour un test HPV à partir de 35 ans,
3- L’envoi de kits d’auto prélèvement lors du rappel, chez les 35 ans et plus
4- L’élargissement de la possibilité de prélèvement aux infirmières et sages-femmes
5- Une « carotte financière » pour les MG aux patientes ne participant pas au dépistage (1 000 € pour 200 patientes)
6- La prise en charge financière totale par l’assurance maladie et les complémentaires.
Marc Massetti et ses collègues de Public Health Expertise et de l’Inca concluent : « la prise en charge complète pourrait être la manière la plus « coût-efficace » d’implémenter un dépistage organisé du cancer du col ».
David Elia
Article paru dans le Genesis N°187 (novembre/décembre 2015)
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