« Le risque de malformations congénitales majeures, par rapport à la population générale, est globalement 4 fois plus élevé chez les enfants nés d’une femme traitée par valproate (Depakine®) pour une épilepsie. Il est 2 fois plus élevé lorsqu’elle est traitée par valproate pour un trouble bipolaire. »
C’est la conclusion de l’ANSM et de la CNAMTS publiée le 20 avril. Ce médicament est on le rappelle indiqué pour les troubles bipolaires et l’épilepsie. Commercialisé depuis 1967 il ne s’agit pas d’une nouvelle molécule loin s’en faut. Et depuis cette époque ce serait entre 2000 et 4000 enfants atteints d’une malformation majeure sans doute en raison d’une exposition plus faible des femmes traitées pour trouble bipolaire. Les autres antiépileptiques sont actuellement sur la sellette.
Le CRAT quant à lui (mise à jour septembre 2016) : « …Le divalproate de sodium (DEPAKOTE®) et le valpromide (DEPAMIDE®) sont utilisés dans les troubles bipolaires et se métabolisent tous les deux en acide valproïque….
Compte tenu des risques de l’acide valproïque en cours de grossesse, tout sera envisagé pour instaurer un autre anticonvulsivant chez la femme enceinte quel que soit l’âge de la grossesse, et sans compromette gravement l’état clinique de la patiente.
Pour les alternatives :
L’anticonvulsivant qui soulève le moins d’inquiétude chez la femme enceinte à ce jour est la lamotrigine (Lamictal®) :
- données très nombreuses pour l’aspect malformatif
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données rassurantes pour le développement psychomoteur (jusqu’à 7.5 ans)….
http://lecrat.fr/articleSearchSaisie. php?recherche=depakine
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