C’est la NAMS (North American Menopause Society) qui « remet le couvert » à propos d’une énorme étude, publiée il y a 10 ans, sur la qualité du sommeil des femmes. Près de la moitié des femmes de la quarantaine aux États- Unis (46 % des femmes de 40 à 54 ans et 48 % des 55 à 64 ans) signalent des problèmes de sommeil, selon une étude réalisée en 2007 par la National Sleep Foundation. Comparativement aux femmes pré ménopausées, les femmes péri- et post-ménopausées dorment moins, ont des symptômes d’insomnie plus fréquents et sont plus de deux fois plus susceptibles d’utiliser des somnifères.
Parmi les facteurs favorisants :
- Les bouffées de chaleur et les sueurs nocturnes
- Les effets généraux du vieillissement (comme par exemple un besoin accru d’uriner pendant la nuit)
- L’apparition de troubles liés au sommeil (comme l’apnée du sommeil, la dépression ou un état de douleur chronique…)
- Le stress
- Une « ambiance négative »
- Une situation de carence hormonale d’origine ovarienne (estrogènes, progestérone, androgènes).
De nombreux rapports indiquent que les troubles du sommeil surviennent principalement chez les femmes qui sont perturbées par les bouffées de chaleur nocturnes, bien qu’une relation de cause à effet scientifique entre les bouffées de chaleur et les troubles du sommeil n’ait pas été établie et qu’il s’agisse peut-être d’une action directe des estrogènes sur le cerveau.
La baisse réelle ou perçue de la qualité du sommeil chez les femmes pendant leur évolution vers la ménopause explique la fréquence de l’asthénie, la libido en baisse…
https://sleepfoundation.org/sites/default/files/Summary_Of_Findings%20-%20FINAL.pdf
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