Conférence de presse des HCL, le 19 octobre 2016
Le syndrome du choc toxique (SCT) reste rare mais son augmentation inquiète les scientifiques – un cas recensé en 1994, 19 en 2011, 22 en 2014 et 17 en 2016 – qui ne trouvent pas d’explication.
Cette maladie aiguë grave peut survenir au cours des règles, lors de l’utilisation de dispositifs vaginaux, chez les patientes souvent jeunes, en bonne santé et porteuses de la bactérie S. aureus, productrice de TSST-1 au niveau vaginal. Fièvre soudaine (38,9°C ou plus), vomissements, sensation de malaise avec céphalée, diarrhée, éruption cutanée, ces symptômes doivent alerter toute femme et nécessitent d’enlever le dispositif vaginal et de consulter en urgence.
Une collecte auprès d’un millier d’utilisatrices de tampons a été organisée par le centre national de référence des staphylocoques des Hospices Civils de Lyon pour tenter de mieux comprendre la maladie. ■
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