Je ne sais pas, mais on peut pleurer de tout et pour tous, pleurer de chagrin, de rage, de désespoir… devant l’abjection et la bêtise humaines, pleurer avec ces parents amputés de leurs enfants, avec ces vies trop tôt fauchées, avec ces corps saccagés ou abîmés, avec ces coeurs brisés… Avec tous ceux pour qui sonne le glas…(nous tous) en 2015, annus terribilis.
Et pourtant, leur rendre vraiment, profondément, hommage, c’est « ne pas devenir des monstres face aux monstres » mais s’asseoir ensemble aux terrasses, écouter et faire de la musique ensemble, pour dire NON, tout en retrouvant non seulement le sourire, mais ce grand salvateur, le rire, le rire ensemble.
Michèle Lachowsky
Article paru dans le Genesis N°187 (novembre/décembre 2015)
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