Triafémi® (éthinylestradiol/norgestimate) prend une place unique avec une double indication : acné et contraception.
Il y a eu cette «période de silence» imposée en 2013 par la crise des pilules de 3e et 4e générations, il y a eu le retrait du marché de Triafémi® pour des problèmes de stabilité, il y a eu la suspension de l’anti-acnéique Diane 35® et de ses génériques pour ré-évaluation… un contexte 2013 très difficile pour ces médicaments, qui reprennent en 2014 toute leur place dans l’arsenal thérapeutique.
Et avec les nouvelles recommandations des autorités sanitaires européennes et françaises, Triafémi® prend une place toute particulière : la «contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; ce traitement ne dispense pas d’un traitement spécifique de l’acné si celui-ci est nécessaire», selon les caractéristiques du produit.
Bien que toutes les pilules soient actives sur l’acné en diminuant le taux de testostérone, seul Triafémi® à une AMM pour le traitement de l’acné.
Le Dr Christian Jamin propose, à partir des recommandations européennes, un arbre décisionnel pour le choix d’une contraception orale:
- Femme sous pilule, sans acné, et sans problèmes : continuer le même traitement
- Femme sous pilule, ayant une acné : choisir une pilule contraceptive avec un effet reconnu sur l’acné (Triafémi®).
En cas d’échec, une pilule de 3e ou 4e génération
- Pour une 1re contraception chez une jeune fille sans acné : une pilule de 2e génération faiblement dosée
- Pour une 1re contraception en présence d’acné : une pilule au norgestimate en 1re intention, avec un effet reconnu sur l’acné (Triafémi®)
Quant à Diane 35®, il doit être prescrit en dehors d’une demande contraceptive.
En France, l’association norgestimate/éthinylestradiol est disponible sous forme triphasique (Triafémi®) et monophasique (Effiprev®).
Conférence des laboratoires Effik
Article paru dans le Genesis N°179 (juin 2014)
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