Une nouvelle alternative thérapeutique, complémentaire des solutions actuelles.
Depuis le premier inhibiteur de la PDE5, à la fin des années 90 (le Viagra, disponible en mars 98 aux USA puis fin 98 en Europe) jusqu’à nos jours, l’arsenal thérapeutique du traitement de la dysfonction érectile s’est agrandi, mais sans toutefois proposer une solution locale non invasive.
C’est maintenant chose faite avec Vitaros®, qui permet d’éviter l’injection contraignante, nécessaire avec les autres formes locales.
Vitaros® contient 300 μg d’alprostatil (PGE1 de synthèse) dans 100 mg de crème, incluant un accélérateur de diffusion transdermique, permettant au principe actif de pénétrer dans le corps spongieux. 1 goutte déposée à l’extrémité du pénis agit en 15 minutes, et dure 1 à 2 heures.
Une forte attente des patients pour un nouveau traitement
En mai 2014, 270 patients déclarant avoir des troubles de l’érection ont été interrogés sur les traitements de la dysfonction érectile (étude CSA). 53 d’entre eux étaient sous traitement, 53 autres avaient déjà pris un traitement, et 164 n’en avaient pris aucun. Pour 53% des patients interrogés, prendre un traitement pour un trouble de l’érection est un geste qui affecte le moral. Cependant, 91% des 53 patients sous traitement avaient l’intention de continuer à prendre leur traitement. Et 66% d’entre eux étaient satisfaits de leur traitement (note de satisfaction: 7/10).
Parmi les patients qui ont arrêté de se traiter, la contrainte du traitement en est la cause essentielle dans le cas des injections intra caverneuse (pour 65% des 17 patients utilisant ce traitement).
Les patients interrogés ont d’autre part montré une forte attente pour une nouvelle forme d’administration, qu’ils trouveraient utile pour 81%, et prêt à l’essayer pour 88 % d’entre eux. Une porte ouverte pour Vitaros®.
Vitaros®, déjà commercialisé en Grande Bretagne, sera disponible en France à la fin de l’année, selon les laboratoires Majorelle, licenciés de la biotech américaine Apricus Biosciences pour les pays francophones.
Fabrice Péters
Conférence des laboratoires Majorelle
Article paru dans le Genesis N°180 (septembre 2014)
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